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Le Yoga d'automne

L’automne est particulièrement délicat pour beaucoup de gens.  

Après la nature expansive et énergique de l’été, on transition rapidement à une saison qui a une énergie dramatiquement différente que celle d’éte. . . 

Les characteristiques de l’automne

Après la nature expansive et énergique de l’été, on transite rapidement vers une saison qui a une énergie radicalement différente de celle de l’été.

L’arrivée de l’automne apporte avec elle de la légerté, le mouvement rapide, l’air frais et sec et un aspect de rugosité. Ce sont des characteristiques de Vata Dosha.

Il y a des aspects agréables de l’arrivée de la fraicheur, surtout après la saison chaude.

Mais il peut y avoir des sensations désagréables qui accompagnent ce changement si vous ne vous’y préparez pas consciemment

Comme un vent fort peut déraciner un arbre, la saison Vata pourrait vous donner les sensations similaires, d’être déraciné, déconnecté de sa terre.

D’autres aspects de Vata qui sont assez désagréables :

  • L’angoisse

  • La peur

  • L’incertitude

  • L’éparpillement

  • L’agitation

 

Quand on n’est pas conscient des forces de la nature et comment elles touchent notre état d’être, on se comporte souvent de manière non productive.  

Puisque Vata Dosha est une expression des éléments Vayu et Akasha (air et éther), il ressent clairement la vacuité, et l’étendu de l’espace. La sensation du vide peut amplifier les aspects émotionels que j’ai listé plus haut.

L’espace et le vide ont des aspects agréables et productifs

Si vous n’êtes pas conscient.e de la présence de Vata dosha et de ces effets, face au vide, il est possible qu’instinctivement vous cherchez à apaiser ces sensations désagréables en remplissant ce vide sans savoir le faire sainement.

Observez si vous commencez à vouloir remplir l’espace autour de vous avec des objets, à remplir votre esprit, votre ventre . . . 

Au lieu de “remplir” faites le contraire.

Pendant la saison Vata, créez de l’espace, faites le vide. Observez votre relation avec le vide.

Si vous vous occupez suffisamment des vos racines, si vous vous occupez de rester incarné, dans votre corps, vous pouvez appréhendez et apprécier les aspects positifs du vide.

L’espace vous permet de VOIR clairement.

Si vous cherchez à étouffer la peur et les angoisses en “remplissant” le vide , vous ne résolvez le problème. Les angoisses ne partiront pas.

Quand vous créez de l’espace, vous pouvez enfin voir la face cachée de la peur.

Vous avez besoin de la voir, de rentrer en contact avec elle et de l’accepter.

 

C’est dans cet espace vous pouvez voir la source de vos angoisses et franchement , il est possible que la seule source de vos angoisses soit le changement de saison !

Peut-être qu’il n’y a rien sur le plan personnel du tout ! C’est peut-être l’énergie de la saison tout simplement. Mais vous ne le verrez pas si vous ne rentrez pas dans cet espace de clarté.

 

En automne on peut observer que la nature commence à se mettre à nu

Les feuilles tombent, les arbres dévoilent leur structure de base.  Les fleurs, les bijoux et la décoration de la nature sont de plus en plus rare en automne.  C’est le retour à l’essence, à la structure de base.

La nature nous invite à faire comme elle.

Quand on ne suit pas les messages de la nature volontairement, la nature crée en nous un état inconfortable qui nous pousse à faire ce que la nature voulait qu’on fasse au départ !

En automne, le message c’est ,

Allez vers l’essence de ce que vous êtes.  Pas ce que aimeriez être ni ce que vous étiez.  Mais allez voir ce que vous êtes maintenant.

 

Alors, éliminez les feuilles et les fleurs de votre vie cette saison.

  • Ralentissez

  • Créez de l’espace

  • Faites moins

  • Pensez moins

  • Bougez moins

Tournez votre attention vers l’intérieur et on faites face à votre nature fondamentale. Venez contacter qui vous êtes à un niveau très simple.

C’est la nature qui règne sur nous. L’être humain croit être celui qui maîtrise, mais non pas du tout. Si on ne suit pas les exigences de la nature, on se sentira mal. C’est comme ça.  

 

La pratique physique de Yoga en automne

Si vous pratiquez le yoga asana, votre pratique devrait changer avec les saisons.  

En automne je vous conseille de

  • Ralentisez vos gestes

  • Réduisez l’agitation dans vos mouvements

  • Pratiquez les flexions vers l’avant

  • Choisissez les mouvements et postures vers la terre

  • Baissez l’intensité physique de votre pratique

  • Simplifiez votre pratique

  • Amplifiez vos expirations, surtout Apana Pranayama (grande expiration par la bouche)

  • Gardez le Drishti (le regard) vers la terre

Profitez de cette saison pour développer votre Buddhi, votre Vijnanamaya Kosha, ou votre corps de sagesse et discernement.

Laissez vos observations sur vous-même vous parler honnêtement et intelligemment.  

Dans l’espace de l’automne, observez-vous avec discernement.  

Allez vers ce que vous êtes dans l’instant présent.


Comment aller plus loin avec les enseignements dans cet article ?

Lecture :

Ayurvéda pratique - Yoga, méditation, massage, alimentation, remèdes

Le livre de l'Ayurveda

Pratique sur YouTube :

Mini séance Apaiser Vata Dosha

Approfondir votre pratique :

Mini programme en ligne sur les Doshas

Formation :

Module de formation Ayurvéda & Yoga

 
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Comment l'ayurvéda m'a guéri de la dépression et de la panique

Vous savez peut être que j’ai vécu une terrible période de ma vie souffrant des crises de panique et de la dépression profonde.

Une des clés des ma guérison, c’était l’ayurvéda …

 
 

Vous savez peut-être que j’ai vécu une terrible période de ma vie souffrant des crises de panique et de la dépression profonde.

 

Une des clés de ma guérison a été l’ayurvéda.

Oui, j’ai pris les médicaments allopathiques (ils m’ont sauvé la vie), mais une fois stabilisée, je savais que je ne voulais pas en prendre toute ma vie.  La pratique de yoga seule n’était pas suffisante.  Alors, je me suis ouverte à la médecine traditionnelle.  

J’ai découvert quelques livres sur l’ayurvéda et j’ai immédiatement senti une résonance.  Je voulais en apprendre davantage.  Il fallait absolument que je trouve un médecin ayurvédique.  

Ma première séance avec mon premier médecin ayurvédique, Barathi, était bouleversante.  Je n’étais pas prête pour toutes ces règles, toutes ces lois!

Les routines, l’emploi du temps précis, les changements et les contraints de style de vie, l’alimentation très stricte...je ne voyais pas comment l’intégration de ce système allait être possible puisque je suis une femme libre!  Je fais ce que veux!

 

Mais non—il y avait une grande décision à prendre.

 

Je pouvais continuer à “faire ce que je veux” et être obligée de continuer les médocs, qui apaisent les symptômes de ces désordres, mais qui ne guérissent rien.

OU

Je pouvais accepter de respecter les lois naturelles de la vie et me guérir pour de vrai.

J’ai choisi le dernier.

Et ça a marché.

C’était difficile.  Je suis rebelle de nature, alors m’imposer des règles était (est) difficile.  

 

Mais au fur et à mesure, en respectant les lois de la nature, ma panique et ma dépression commençaient à partir, à disparaître.

Je me sentais mieux physiquement, mentalement et émotionnellement. Je me sentais à ma place dans la vie et pas comme un poulet sans tête, sans direction, sans savoir m'occuper de moi.


Les cultures et les sociétés changent, les lois du cosmos elles, ne changent pas.  

Depuis la révolution industrielle, la vie de l’être humain s’est complètement déréglée.  On s’est éloignés de notre véritable nature.  On pense qu’on peut faire ce qu’on veut, on pense que les lois de la nature n’ont rien à voir avec nous.

Mais c’est faux, la nature est plus grande, plus forte que nous.  On est soumis aux lois de la nature.

Je vous donne un exemple qui, dans le passé, m’a fait exploser la tête :  Si les océans, les OCÉANS, sont soumis à la force lunaire, pourquoi l’être humain, qui est composé de 70% d’eau environ, ne serait pas aussi soumis à cette force?  Eh bien, il l’est.  

Nous, les petits être humains, on se croit de maîtres de nous-mêmes, de la terre, de l’univers même!  C’est cette croyance qui nous empêche de vivre pleinement, en santé radiante, en harmonie avec la vie.

Les maladies de nos jours démontrent cette déconnexion mentale avec la nature et les lois universelles. La dépression, les angoisses et la panique sont clairement des désordres d’isolement.  Les crises cardiaques et le cancer du sein, par exemple, nous montrent une déconnexion du coeur avec les lois de la vie.

Oui, je peux parler de l’alimentation, du style de vie, des doshas, etc. pour décrire comment l’ayurvéda m’a aidée, mais ce ne sont que des techniques.  

L’impact puissant de l’ayurvéda vient de l’acceptation des lois naturelles de l’univers.


Retrouvons notre connexion avec la Vie.

Reconnaissons qu’il y a des forces plus grandes que nous.

Acceptons des changements profonds et fondamentaux dans notre style de vie.

Vivons en santé radiante.

Love,

 
 
 
 
 
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Vous savez ce qu'il faut faire. Votre coeur le sait en tout cas.

On sait, au fond de soi-même, quand on n’est pas sur le bon chemin, n'est-ce pas?

Quand on n’a pas pris la bonne décision?

Quand on est sur le point de prendre une mauvaise …

J’écris cet article pour une amie qui a le cœur en crise en ce moment.

Tu sais qui tu es, ma chérie.

 

On sait, au fond de soi-même, quand on n’est pas sur le bon chemin, n'est-ce pas ?

 

Quand on n’a pas pris la bonne décision  

 

Quand on est sur le point de prendre une mauvaise décision

 

On a une mauvaise sensation, une douleur.  On a mal au coeur.  Le corps physique s’exprime avec des infections, des maladies, des blessures.  On voit des signes d’avertissement partout, “Alerte!  Alerte!  Fais demi-tour!  Ce n’est pas par là!" 

On sait qu’on est sur le mauvais chemin quand on dépense une énorme quantité d’énergie en essayant d’étouffer la voix interne.  On utilise une grande quantité de mots en essayant de se convaincre que ce qu’on est en train de faire, ce qu’on est sur le point de faire est juste, ou sinon pour éviter de faire ce qu’on devrait faire.

 

On SAIT quand on n’est pas sur le bon chemin.  On le sait.

 

Et pourtant, on permet notre faiblesse de prendre contrôle de la situation.

Oui, c’est notre faiblesse qui nous empêche d’aller dans le bons sens.

C’est une faiblesse spécifique et unique à chacun.

Comme le héros d’un film.  La faiblesse est l’aspect de son être que l’antagoniste attaque pour le détruire.

C’est la kryptonite de Superman.

On a chacun sa propre kryptonite

 

Oui, c’est notre faiblesse qui nous pousse dans la mauvaise direction.

Cette faiblesse c’est exactement LA chose que l’on doit confronter afin de rediriger notre action.

On doit y faire face et la dépasser.

Cette faiblesse est souvent le résultat de conditionnement ou d'un événement difficile ou d'un traumatisme.

Puis on cultive une peur paralysante autour de cette faiblesse.  Puis on fait tout notre possible pour éviter de l'affronter.

 

Le pire c’est que cette faiblesse n’est rien qu’une croyance tordue.

Et qu’est-ce qu’une croyance?  Rien.  Ce n’est absolument rien.  Ce n’est qu’une fiction de  l'imagination.  Pure et simple.

 

C'est la guerre classique entre le cœur et la tête.

 

Aloooooors….

Quand on se trouve dans une situation où le coeur et l’être entier nous disent “No!!! Ce n’est pas par là!”  et quand l’esprit fait des heures supplémentaires essayant de justifier pourquoi c’est la bonne direction, on a quelques options, chacune est possible :

 

  1. Ignorer ou étouffer les messages du coeur, du corps et de l’âme. Autoriser le mental à prendre le pouvoir avec les justifications qui nous poussent dans le mauvais sens ou bien d’éviter la bonne direction (qui est, en fait, d'aller dans le mauvais sens).

  2. Respecter totalement, avec dévotion, les signes du coeur, corps et âme. Se lancer dans l’inconnu ayant confiance d’être sur le bon chemin, même si on ne voit pas la destination.

  3. Faire une pause. Ne pas agir. Identifier la faiblesse. Dépasser cette faiblesse. Évaluer son état et voir quelles options apparaissent. Agir—peut-être.

 

Moi, j’ai de l’expérience personnelle avec chaque option—beaucoup beaucoup beaucoup de #1.  Quand je vois que #1 ne fonctionne pas, quand je fais tout pour rester dans ma zone de confort, ou dans mes idéaux et que ça ne marche toujours pas, j’accepte #2.  J’ai fait beaucoup de #2 dans ma vie.  Puis, plus mûre, plus expérimenté, j’apprends à jouer avec #3.

J'ai perdu BEAUCOUP de temps dans ma vie avec #1.  

 

Le truc, le vrai truc, c’est qu’on ne peut pas s’échapper du coeur.  C’est impossible.  On peut l’ignorer.  On peut tenter toutes les autres options possibles à part la seule chose que le cœur veut pour nous.  

On peut obéir au mental, à notre conditionnement, notre éducation, les désirs et les souhaits de la société, les amis et la famille…On peut faire tout ça.  MAIS, est c’est un graaaand MAIS, le cœur ne cédera jamais.  JAMAIS!  Le cœur essayera de capter votre attention avec la tristesse, la colère, la dépression, la maladie, les infections, les accidents, le malheur....la mort.....

 

Dans toute ma sagesse, même quand ça me fait chier de l’accepter, comme ça pourrait vous faire chier, je vous conseille de suivre les messages du cœur le plus rapidement et efficacement possible.  Je vous jure que la peur de le suivre est tellement minuscule par rapport à la douleur créée quand vous essayez de rester au même endroit et faire ce que vous croyez vouloir faire, avoir ou être dans la vie.

 

Ecouter le cœur paraît un saut gigantesque, dans le vide, comme si on sautait d’une falaise.  Mais après, quand tout est fait, quand le cœur est satisfait par notre action, on voit en fait qu’on a sauté du trottoir.  Ce n’était pas grand chose.  Vraiment.

On a un nouveau point de vue, un grand changement dans la vie extérieure et intérieure.  Et on se dit "Merde! Mais j'étais où avant?! J'étais sur quelle planète?! "  On voit que notre point de vue précédent était ridicule, n'importe quoi, complètement fou.  Je vous jure que c'est vrai.  

 

Faites-vous une faveur.  Suivez votre cœur.  Maintenant.

 

Vous vous épargnerez une grande perte de temps et de douleur.

 

Et ma copine pour qui j’ai écrit cet article—Mon cœur,  tu vas y arriver.

 

Love,

 
 
 
 
 
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J'ai guéri ma panique et dépression avec le yoga

Il y a trop de choses à dire, à expliquer et à vous montrer.

Alors, la vidéo sera l'outil le plus adapté pour tout ce que je veux partager avec vous.

On commence tout doucement avec ça ...

 

Mes amis, je vlog maintenant !

Il y a trop de choses à dire, à expliquer et à vous montrer.

Alors, la vidéo sera l'outil le plus adapté pour tout ce que je veux partager avec vous.

On commence tout doucement avec ça...

 

 

Vous savez déjà peut-être que j'ai souffert longtemps de crises de panique débilitantes.  Je ne sortais plus de chez moi, je ne pouvais plus conduire, traverser la rue…

L'autre jour un internaute m’a interrogé sur mon expérience vis-à-vis de la dépression, de la panique et du yoga.

Je partage un peu de notre conversation ici et quelque chose de très important que j'ai appris.

 

Love,

Mira

 
 
 
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Comment devenir professeur de yoga ?

Je suis le genre de personne qui donne rarement une réponse simple tout simplement parce que je ne vois pas les choses simplement.

J’enseigne le yoga depuis 10 ans maintenant et je continue de devenir un prof de yoga.

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La réponse simple c’est de suivre une formation de professeur et puis d’enseigner !

 

Je suis le genre de personne qui donne rarement une réponse simple tout simplement parce que je ne vois pas les choses simplement.

J’enseigne le yoga depuis 10 ans maintenant et je continue de devenir un prof de yoga.

Je ne parle pas de la formation continue après la formation de base. La formation continue est importante mais ce n’est pas à cela que je me réfère.

 

Je dois remonter quelques années en arrière pour commencer mon histoire.

 

J’ai connu ma première attaque de panique à l’âge de 21 ans. Pendant 5 ans, j’ai souffert sans être soulagée de graves attaques de paniques, de trouble général anxieux et de dépression. Ensuite j’ai pu enfin prendre des médicaments. Puis j’ai commencé à pratiquer le yoga. Une très longue histoire racontée très rapidement.

 

Au départ, la pratique des asanas a été l’outil que j’ai utilisé pour remplacer mes médicaments. C’est ce qui m’a permis de continuer à fonctionner, ce qui m’a permis de trouver suffisamment de stabilité pour réintégrer la vie normale quotidienne.

Ma pratique des asanas a été mon médicament quotidien, mais je voulais davantage que d’être juste en état de fonctionner. Mes médecins disaient que le mieux que je pouvais espérer était d’être capable de gérer mes attaques de panique. Je refusais cette idée. Passer ma vie à gérer des attaques de panique ? Non merci. Je voulais simplement me débarrasser de la panique.

Afin d’aller au-delà de la gestion de la panique, je devais approfondir le yoga et apprendre, apprendre réellement ce qu’était le yoga. Mon apprentissage du yoga consistait par conséquent à découvrir la raison pour laquelle j’étais malade dans toutes ses complexités et toutes les manières de guérir.

Lorsque j’ai rencontré pour la première fois celle qui allait devenir mon principal professeur, Shiva Rea, j’ai eu une réaction de peur totale parce que j’étais envahie par la vision et l’intuition que l’apprentissage avec elle était le chemin à suivre. J’avais peur parce que je voyais la distance entre l’état dans lequel j’étais et l’état dans lequel je voulais être et je savais que le travail allait être extrêmement difficile.

Et il a été difficile.

Mais au moins, enfin, j'ai eu l'espoir.

Je ne saurais compter combien de fois j’ai pleuré pendant les sessions de formation de prof.Je ne peux décrire la souffrance que j’ai ressentie en étant confrontée à la réalité. Je savais pourtant que je devais traverser tout cela si je voulais vraiment aller mieux.

C’est au cours de ma formation de prof que l’univers du yoga dans tous ses aspects m’a été révélé. C’est là que j’ai trouvé un modèle d’explication de l’existence qui avait du sens pour moi. Toutes mes questions existentielles ont trouvé une réponse. Cela paraît énorme. Oui, c’était énorme. L’état dans lequel j’étais était tellement grave que la solution devait être énorme.

C’était ce que j’avais cherché depuis des années et je l’avais enfin trouvé. Enfin.

Alors j’ai pratiqué et pratiqué et j’ai appris, étudié et je me suis totalement immergée dans le yoga et l'Ayurvéda.

J’étais dans une situation relativement confortable. J’enseignais au secondaire et j’avais des revenus réguliers avec un emploi du temps assez souple. J’enseignais le yoga à temps partiel et je continuais à suivre la formation d’enseignant. Aucun risque majeur. J’étais plutôt en bonne santé et la vie était assez sympa. En tout cas, nettement nettement meilleure que lorsque j’avais commencé mon expérience de yoga.

Et puis j’ai atteint un plateau.

J’avais besoin de faire quelque chose de plus. Il y a eu un sentiment grandissant dans mon âme que ce n’était pas la fin.

 

Je devais quitter mon professeur et partir loin et me faire une idée par moi-même de ce qu’était l’enseignement.

Je devais continuer d’apprendre.

Je devais continuer de me soigner. Et désormais, c’était entièrement par mon expérience personnelle, directe de la vie.

Il était temps que je devienne mon propre prof. 

 

Alors j’ai décidé de partir enseigner dans un pays étranger où je ne connaissais personne dans le monde du yoga. Personne. Et même si mon (maintenant ex-) mari est français, nous nous sommes établis dans une région où nous ne connaissions personne. Personne.

Lorsque j’ai déménagé en France, la seule chose qui me manquait de la Californie était ma communauté de yoga. Etre loin de ce système de soutien et loin de mon prof me rendait tellement triste. J’ai beaucoup pleuré.

J’ai pris la décision de dédier ma vie entière au yoga (au moins jusqu’à ce que j’atteigne ce nouvel état d’être qui est ma vocation)

Tout ou rien. Aucun plan B.

Sérieusement, C’était ça.

Certaines personnes vont en Inde pour vivre cette confrontation avec le soi. Moi, je suis allée en France ! Cela peut paraître drôle mais ça a été très difficile. Les leçons que j’ai apprises je les ai payées au prix fort. Mais je les ai gagnées et j’ai appris de mon expérience directe, pas juste dans un livre ou en écoutant mes profs.

 

Dans les moments les plus sombres, je m’appuie sur ma pratique de yoga, sur les transmissions de mes profs.

Ma pratique personnelle de yoga (je ne parle pas juste des asanas) a souvent été la seule chose qui me permettait de tenir.

 

Je sais que le pouvoir du yoga est réel parce que je l’ai vécu. J’en ai fait l’expérience, dans la vraie vie, et j’ai eu la preuve que le yoga était bien tout ce qu’il prétendait être.

Je suis enfin devenue mon propre prof, mon propre guide. Et maintenant je peux réellement enseigner aux autres. Je sais de quoi je parle parce que je l’ai vécu.

Voilà, les amis, c’est comme ça que l’on devient un prof de yoga.

Dans mon cas, c’est comme ça que je suis devenue un prof de yoga. En faisant l’expérience du yoga, en prenant tous les risques, en y mettant toute ma foi, même quand je n’en avais aucune, dans les enseignements, en soumettant le yoga à l’expérience du monde moderne.

C’est ce que j’enseigne. Je n’enseigne pas la technique de yoga.

Je transmets l’expérience de la vie lorsque j’insiste sur le fait de la vivre avec conscience, courage et humilité.

J’enseigne le yoga comme il interagit avec la vie quotidienne, comme il interagit avec le fait de devoir gagner sa vie, avec les relations difficiles, avec la guérison de ses blessures, avec le processus de la réalisation de soi.

C’est ce que j’enseigne.

Et ça continue. Ça ne s’arrêtera jamais. J’aurai toujours quelque chose à enseigner car la vie, ma vie continue de me pousser en avant. Maintenant c’est l’aventure de devenir pleinement réalisée, de maintenir une véritable prospérité, d’être connectée à la créativité cosmique et l’acte de création, d’intégrer tout ce que je suis réellement, de vivre l’intégralité de la vie, de diriger les autres vers leur réalité et de devenir vraiment un être qui mérite ce précieux cadeau qu’est la vie sur terre. Ce sont les enseignements de cette période de ma vie et waouh, quel cadeau.

Cela a été intense et même si je dis souvent que j’aurais aimé que la vie me réserve un plan plus facile, je dois admettre que la récompense pour les difficultés que j’ai traversées a été immense.

 Est-ce que je recommanderais aux autres une telle prise de risque? Pas vraiment. A moins que vous n’ayez aucun autre choix. C’est tellement effrayant. Sérieusement, effrayant. D’une certaine façon, je suis toujours en vie. Je tiens toujours debout. D’une certaine façon, je ne sais pas comment, j’ai survécu.

J’ai vécu pour témoigner!

Voilà mes amis comment je suis devenue un prof de yoga.

(Ah oui!  Je n'ai plus d'attaques de panique.)

Pour la partie officielle et certifié "Comment devenir professeur de yoga?"  je vous invite à découvrir mon école de formation de professeur de Vinyasa Yoga.

 

Love,

Mira

 
 
 
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